Séance d’astrologie avec nos voyants et voyantes ?
Petite histoire de Mars : Les serviteurs d’Ereshkigal lui offrirent un siège, mais il le refusa ; ils lui proposèrent du pain et de la bière, mais il ne voulut ni manger ni boire ; ils lui apportèrent un bassin, mais il ne voulut pas s’y laver. Enfin, Ereshkigal elle-même vint se baigner, en s’arrangeant pour que Nergal l’entrevoie nue ; tout d’abord celui-ci résista à la déesse, puis il finit par céder et devint son amant. Ils s’aimèrent six jours durant, et, le septième jour Nergal remonta dans le monde supérieur. Pour qu’il revienne, Ereshkigal le menaça de ne plus accueillir les morts, jusqu’à ce que, sur la Terre, il y en ait davantage que de vivants. Nergal céda à la menace et redescendit dans le royaume des morts, dont il devint le co-souverain. Ce conte a de nombreux équivalents, comme celui qui concerne Ashtart, qui descend aussi au royaume des morts. Son aventure est à rapprocher de celle de Nergal, et elle correspond visible-ment à une tentative pour associer ces dieux. Cette tendance à faire des rapprochements se manifestera aussi sous la forme du couple que forment Mars et Vénus. Dans la mythologie grecque, Nergal a été assimilé à Arès, dieu de la Guerre, devenu Mars pour les Romains. Il était peu aimé des Grecs, mais très honoré chez les Romains, qui pri-saient son caractère guerrier. Arès, ou Mars, aimait la guerre pour elle-même ; tel un mercenaire, il était in-différent aux mobiles de ceux pour qui il combattait. Les autres dieux le méprisaient, à l’exception d’Éris, déesse de la Discorde, et d’Aphrodite (Vénus), sur laquelle il exerçait une fascination trouble, comparable à celle qu’un mauvais garçon exerce sur une jeune fille de bonne famille.
Nos Astrologues vous aident à mieux comprendre votre devenir !
Les relations entre ces deux divinités ont un caractère érotique évident. Plus tard, l’association de Mars et de Vénus a symbolisé la sexualité et la différence des sexes. Mars se trouve au centre de la plus intéressante des recherches scientifiques modernes entreprises dans le domaine de l’astrologie, celle du statisticien et psychologue français Michel Gauquelin (1928-1991). Il a jeté un beau pavé dans la mare, au début des années 50, en enquêtant sur effet Mars ». En s’entourant de toutes les garanties scientifiques, il a recueilli les données concernant la naissance de milliers de personnes et a montré, par une méthode statistique, que les principales personnalités de l’athlétisme français étaient nées, dans leur majorité, à un moment où Mars occupait quatre positions bien spécifiques, juste après son lever ou sa culmination, ou, dans une moindre mesure, juste après son coucher et une culmination inférieure. La présence de Mars dans l’horoscope de ces champions peut évidemment être mise en rapport avec l’esprit combatif nécessaire pour battre des records. En Europe et aux États-Unis, beaucoup de scientifiques ont cri-tiqué ces affirmations et ont parlé de s hasard » — bien que la méthode de Gauquelin ne puisse guère être critiquée. Mais au moment où les scientifiques rationalistes allaient remporter la victoire sur l’astrologie, Mars lui-même semble être intervenu pour permettre à Gauquelin de faire de nouvelles découvertes, et, comme il se doit, pour prolonger la querelle.