Qui est le personnage de La Force dans le Tarot de Marseille ?

Elle fait gicler au bout de ses doigts symboliques une gerbe de vie, de chaleur et de bonté. Elle fait surgir l’être de lumière qui était tapi en nous. Elle unit ce qui était séparé entre nous. Cette puissance divine et créatrice cette vérité vivante se confie à ses mains dans un geste de docilité, d’abandon, et d’admiration très touchant. C’est ainsi que le «Dieu» est magnifié. On agrandit son domaine, on ouvre les coeurs à l’amour par cet exercice volontaire et audacieux d’aimer ses ennemis. Cela n’a rien à voir avec les dispositions à prendre sur le plan matériel contre ceux qui veulent nous détruire. IL s’agit du combat intérieur entre l’ange et dieu.

Le Chiffre de la Force ?

Il y a deux fois le chiffre 1 unit en une seule entité dans le chiffre 11

Au sommet de la tension des nombres, la division du DEUX s’est fondue sans se résoudre. I !amour l’a respectée. C’est là qu’on aime son ennemi, on le met en soi, il devient soi. Celui qui n’est pas dans l’âme ce n’est pas en-in-amitié, mais il est pire, il est étranger, inconnu et inexistant. La révélation consciente de l’étranger sera toujours une épreuve qui ne pourra se surmonter que par la «force intérieure». De celui dont vous percevez les «différences», comment procé-der pour ouvrir le coeur à la «ressemblance» divine. Seule la «force» dépouille nos carapaces intérieures (préjugés et projections) et ouvre le centre cosmique de chacun, seul lieu de rencontre qui refera l’unité. Le ONZE n’a jamais de victoire ! Il ne contient que la réconciliation. La paix!

Pourquoi ce nom ?

La force est d’abord estimation exacte et représentation «juste» de ce qui s’opère. C’est le diaiogue, qui est un combat de l’âme pour dégager la lumière et faire jaillir la bonté. La force est revêtue de son manteau d’amour sur la tunique bleue du réel. C’est un apprentissage astreignant que de traduire en acte les élans du coeur. Le «maniement» de la force est délicat. Elle ne se manifeste jamais pour troubler. La force ne dérange rien, et on ne la sent pas. Elle n’obtient jamais la «victoire» mais aboutit au «consentement» heureux. Elle unit la terre et le ciel en elle-même! Son «chapeau» est troué pour laisser passer la bonté cachée des humains hommes ou femmes !