Voyance sensorielle

Article proposé par Lorena un de nos meilleurs expert en voyance

Quand nous parlons de clairvoyance, nous faisons référence à la divination et à toutes ses formes possibles dans le large spectre qui constitue l’esprit humain fabuleux et surprenant : la précognition, la clairvoyance… et ce qui leur est intimement lié, la question du destin et de la liberté du choix. Combien de fois l’être humain a-t-il voulu connaître son avenir, est-ce possible ou est-ce un mythe collectif auquel nous participons tous d’une certaine manière ? Ce terrain peut être le plus marécageux, nous allons donc essayer de démontrer, non pas l’existence de la précognition en tant que telle, mais une forme d’intuition. Nous allons le faire par un exemple.

Le mot clairvoyance signifie « vision claire » ou la capacité de voir dans des mondes invisibles (pour la vision physique). C’est une faculté latente en tout et qui finira par être possédée par tout être humain au cours de son développement spirituel, on peut, par soi-même, enquêter sur des questions telles que l’état de l’Esprit humain avant la naissance, après la mort, et la vie dans les mondes invisibles.

Bien que chacun d’entre nous possède cette faculté, un effort persistant est nécessaire pour la développer d’une manière positive, et cela semble être un puissant facteur d’intimidation. Si on pouvait l’acheter, beaucoup de gens en paieraient le prix fort. Peu de gens, cependant, semblent désireux de vivre la vie nécessaire pour l’éveiller. Cet éveil n’est possible que par un effort patient et beaucoup de persévérance. On ne peut pas l’acheter : il n’y a pas de moyen facile de l’acquérir.

Il y a deux types de clairvoyance. La clairvoyance positive et volontaire, c’est quand l’individu est capable, à sa guise, de voir et d’explorer les mondes internes, où il est maître de lui-même et sait ce qu’il fait. Ce genre de clairvoyance se développe à travers une pure vie de service, et il faut être soigneusement formé pour savoir comment l’utiliser, afin qu’il soit vraiment efficace et utile. La clairvoyance involontaire et négative, c’est quand les visions des mondes intérieurs sont présentées à une personne indépendante de sa volonté ; il voit ce qu’on lui donne à voir et ne peut en aucune façon contrôler cette vision. Cette clairvoyance est dangereuse, laissant la personne ouverte à être dominée par des entités désincarnées qui, si elles le peuvent, font que la vie de la personne, dans ce monde et dans l’autre, ne lui appartient pas entièrement.

Dans le cerveau, il y a deux petits organes appelés corps pituitaire et glande pinéale. La science médicale en sait très peu sur eux et appelle la glande pinéale « le troisième œil atrophié », bien que ni la glande pinéale ni l’hypophyse ne soient atrophiées. C’est très déconcertant pour les scientifiques, car la nature ne retient rien d’inutile. Dans tout le corps, nous trouvons des organes qui sont en cours d’atrophie ou de développement.

Cependant, le corps pituitaire et la glande pinéale appartiennent à une autre classe d’organes qui n’évoluent ni ne dégénèrent, mais qui sont dormants.* Dans un passé lointain, lorsque l’homme était en contact avec les mondes internes, ces organes étaient les moyens d’y pénétrer, et ils serviront à nouveau à cette fin dans un stade ultérieur. Ils étaient liés au système nerveux sympathique ou involontaire. Dans le passé – pendant la période lunaire et dans la dernière partie de la période lémurienne et le début de la période atlante – l’homme pouvait voir les mondes internes ; les images se présentaient à lui totalement indépendantes de sa volonté. Les centres sensibles de son corps de désir tournaient dans la direction opposée au mouvement des aiguilles de l’horloge, (suivant négativement le mouvement de la Terre qui tourne sur son axe dans cette direction) comme le font aujourd’hui les centres sensibles des médiums. Chez la plupart des gens, ces centres sensoriels sont inactifs, mais le vrai développement les fera tourner dans le sens horaire. C’est la caractéristique principale dans le développement de la clairvoyance positive.

Le développement de la clairvoyance négative ou médiumnité est beaucoup plus facile parce qu’il s’agit simplement d’une renaissance de la même fonction que celle du miroir que l’homme possédait dans un passé lointain, par lequel le monde extérieur se reflétait involontairement en lui. Cette fonction a ensuite été conservée par procréation. Avec les médias d’aujourd’hui, cette puissance est intermittente, c’est-à-dire qu’ils peuvent parfois « voir » et parfois, sans raison apparente, ils échouent totalement.

Dans le corps de désir du clairvoyant volontaire et bien entraîné, les courants de désir tournent dans le sens des aiguilles d’une montre, brillent d’une splendeur extraordinaire, dépassant de loin la brillante luminosité du corps de désir commun. Les centres de perception dans le corps de désir, autour desquels tournent ces courants, fournissent au clairvoyant volontaire les moyens de perception dans le Monde de Désir, et il voit et étudie à volonté. La personne dont les centres tournent dans le sens contraire des aiguilles d’une montre est comme un miroir, ne reflétant que ce qui se passe devant elle. Une telle personne n’est pas en mesure d’accéder à l’information.

C’est l’une des différences fondamentales entre un médium et un clairvoyant bien formé. Il est impossible pour la plupart des gens de faire la différence entre les deux, mais il y a une règle infaillible qui peut être suivie par n’importe qui : aucun clairvoyant réellement développé n’exercera cette faculté pour de l’argent ou quelque chose d’équivalent : il ne s’en servira jamais pour satisfaire sa curiosité, mais seulement pour aider l’humanité.

Le grand danger pour la société pourrait venir de l’utilisation aveugle de l’individu qui, indigne du pouvoir d’un clairvoyant volontaire, souhaite enquêter et  » voir  » à volonté, ce qui peut être facilement compris.

Petite histoire spirituelle :
Dieu voit tout et nous devons tout réaliser. L’histoire qui suit montre que même nos pensées les plus cachées sont connues de Dieu. En 1920, un homme est venu au couvent des Capucins pour parler à Padre Pio, il n’était certainement rien de plus qu’un pénitent en quête de pardon, mais il pensait que le pardon n’était que pour un gang de criminels, et cet homme a décidé de tuer sa femme pour en épouser une autre. Il veut la tuer et se fournir un alibi indiscutable. Il sait que sa femme est dévouée à un frère qui vit dans un petit village du Gargano, où personne ne les connaît et peut facilement commettre son meurtre. Un jour, cet homme convainc sa femme avec une excuse pour faire le voyage. Quand ils arrivèrent dans les Pouilles, il l’invita à rendre visite au frère. Ils logent dans un hôtel à la périphérie des Pouilles et envoient sa femme au couvent pour se confesser, de sorte qu’en visitant le frère, il a déjà un alibi. Il prévoit de visiter un bar avec ses amis et de les inviter à boire et à jouer aux cartes. Partir plus tard avec une excuse irait tuer la femme dès qu’il sortirait de la confession. Tout autour du couvent est à ciel ouvert et au crépuscule de l’après-midi, personne ne remarquera rien, encore moins qu’il y a un cadavre sous terre. Quoi qu’il en soit, de retour à la taverne, il continuait à s’amuser avec ses camarades de jeu et repartait, tout seul, comme il était arrivé. Le plan était parfait, mais il n’avait pas tenu compte de la chose la plus importante : pendant qu’il planifiait le meurtre, quelqu’un a écouté sa pensée. Arrivé au couvent, il vit Padre Pio confesser certains de ses compatriotes, et pris par une impulsion qu’il ne pouvait contenir, il s’agenouilla aux pieds de ce confesseur d’hommes. Le signe de la croix ne s’est pas non plus terminé lorsque des cris inconcevables sortent du confessionnal : « Va-t’en ! Tu sors ! » Tu sors ! Tu ne sais pas qu’il est interdit par Dieu de te tacher les mains de sang et de meurtre ? « Tu sors ! Tu sors ! Tu sors ! – Bref, il l’a attrapé par le bras, le cappuccino l’a jeté dehors. L’homme est choqué, incrédule et découragé ; quand il est découvert, il fuit terrifié vers le champ, où il tombe au pied d’un rocher, le visage dans la boue ; et finalement il réalise les horreurs de sa vie de tant de péché.  En un instant, il voit à nouveau toute son existence ; et, au milieu des tourments lacérateurs de l’esprit, il comprend pleinement son mal aberrant. Tourmenté et repentant du fond de son cœur, il retourne à l’Église et demande à Padre Pio s’il peut vraiment le confesser. Le père le lui donne et cette fois, avec une infinie douceur, il lui parle comme s’il l’avait toujours connu. Plutôt, pour l’aider à ne rien oublier de cette vie désorientée, il énumère tout, moment par moment, péché pour péché, crime pour crime, avec les détails particuliers de chacun. Venant au dernier crime prémédité, celui de tuer sa propre femme, la fidèle compagne de sa vie. L’homme écoute de la bouche du grand saint, la narration de l’homicide qu’il est le seul à avoir conçu dans son esprit et qu’aucun autre mortel ne connaît dans sa conscience, épuisé mais finalement libre, se jette aux pieds du frère et supplie humblement pour le pardon. Mais tout ne s’arrête pas là. Après la confession, alors qu’il quittait le couvent, il fut rappelé par Padre Pio, qui lui dit : « Tu voulais avoir des enfants, n’est-ce pas ? » Mince, ce saint le sait même ! – Maintenant, n’offensez plus jamais Dieu et un enfant vous naîtra ! Cet homme est revenu exactement le même jour après un an, totalement converti et père d’un beau fils né de sa femme, de cette même femme qu’il voulait tuer.