interprétation horoscope
L’horoscope est une source d’informations !
Lorsqu’on doit interpréter un horoscope, il est de première importance de prendre en considération l’état social et atavique de l’individu en cause. En effet, certaines configurations planétaires qui seraient capitales dans l’horoscope d’un Caucasien cultivé, ne signifient pas grand-chose dans celui d’un coolie chinois, et vice versa. Négliger un tel facteur mènerait inévitablement à des conclusions erronées, comme nous allons l’expliquer. Une maxime mystique dit que plus un être est placé bas sur l’échelle de l’évolution, plus certaine-ment il répond aux vibrations planétaires ; de même que plus nous nous élevons sur l’échelle de la con-naissance, plus nous dominons et régissons nos astres, nous libérant ainsi de la tutelle des Hiérarchies Divines. Ce joug, cependant, n’a pas été imposé à l’homme sans nécessité ; comme nous en usons avec l’enfant pour l’empêcher de faire, par ignorance, des choses qui lui seraient nuisibles et pourraient le rendre in-firme pour le reste de ses jours, de même les Hiérarchies Divines nous contiennent-elles au moyen des aspects planétaires, de sorte que nous ne nous blessions pas d’une façon irréparable au cours des expériences de la vie.
Tout savoir d’un horoscope ?
Mais en même temps que nous sommes dirigés, nous possédons un certain libre arbitre qui croit à mesure que nous progressons. Dans notre milieu, l’enfant n’a que très peu de libre arbitre et est soumis à l’autorité de ses parents, à celle des domestiques, s’il y en a dans la maison, et en général, à la volonté de tous ceux avec lesquels il est en rapport et qui ont, pour son bien, le droit de le surveiller. Du fait que l’enfant grandit, les mesures de contrainte se relâchent graduellement et, au cours des années, il apprend à user de son libre arbitre. Ce même système a été suivi par les Hiérarchies Divines dans le cas de l’homme. L’humanité enfant a été entièrement guidée par les Lois divines sans avoir aucune volonté propre. e Tu feras ou ne feras pas ceci », telles étaient les injonctions auxquelles l’homme devait implicitement obéir ; autrement le mécontentement divin se manifestait sans tarder, de façon à frapper de terreur l’âme enfantine de l’humanité par des éclairs, le grondement du tonnerre, des tremblements de terre et des fléaux de toutes sortes. Ceci pour la direction collective : quant à l’individu il avait, pour le refréner, des lois strictes, des commandements, des règlements. Des tributs devaient être continuellement payés au divin Chef, des sacrifices offerts sur Son autel et, pour chaque offense faite à la Loi, un certain sacrifice matériel de biens terrestres était en outre exigé. La Crainte était la note dominante de ce système social et religieux, car e La crainte du Seigneur est le commencement de la sagesse ». Ce régime fut maintenu sous les conditions planétaires de Mars et de la Lune. Mars, étant la demeure des dominants Esprits de Lucifer, donna à l’humanité l’énergie nécessaire, en vue de l’évolution, et cette énergie martiale fut de la plus grande importance, surtout au cours des époques primitives. La Lune, demeure des Anges, sous leur divin Chef Jéhovah, donna à l’humanité enfant cet esprit de candeur qui est apte à se laisser diriger et se courbe aisément sous l’autorité. Ce furent là, avec ceux de Saturne, les seuls rayons planétaires qui agirent sur l’humanité durant toute l’époque lémurienne et, si un horoscope avait été érigé alors, il aurait été inutile d’y inscrire la position des autres planètes, car les Lémuriens ne répondaient pas à leurs rayons. Même de nos jours, une grande partie de l’humanité n’a pas évolué beaucoup plus loin que ce point-là, et la majorité de ceux que nous considérons comme appartenant aux races supérieures, ainsi que celle des classes inférieures de notre monde occidental, est dominée principalement par ces rayons planétaires. C’est sous leur impulsion que ces individus agissent avec une rectitude automatique, d’une manière spécifique, de sorte qu’il est possible de prédire exactement ce qu’ils feront lorsqu’ils se trouveront sous un certain aspect de ces planètes.
Entièrement gouvernés par leurs émotions, ils sont à peine sinon aucunement réceptifs aux vibrations intellectuelles de Mercure. Ils ne peuvent apprécier les émotions signifiées par Vénus ou par son octave Uranus ; ils ne vibrent que sous l’influence des passions animales de leur nature inférieure ; ils se meuvent sous l’influence de Mars et de la Lune en ce qui concerne le sexe et la nourriture. Leurs plaisirs sont du genre le plus bas et le plus sensuel ; ils vivent, en somme, comme des animaux et leur credo est e boire, manger et se réjouir ». Leurs désirs les poussent surtout vers « les femmes et la boisson », car, à ce degré d’évolution, ils ne sont pas encore éveillés au charme de la poésie ; la beauté n’a pas le don d’émouvoir leur coeur sauvage parce que ce senti-ment émané du rayonnement de Vénus est bien supérieur aux sentiments qu’ils éprouvent actuellement. A ce stade de développement, la femme est pour l’homme une bête de somme et une simple commodité.