La mort
Qui est le personnage de la mort ?
Jailli du noir, c’est le rien surgi du tout. C’est la manifestation inverse et le retour à Dieu. Cette «image» n’est pas squelette, elle est inexprimée et inexprimable. Elle est SANS NOM. Cette terre noire, c’est l’existence, et de ce lieu de souffrances et d’épreuves et aussi de joies courtes et futiles on nous en retire ! Ce génie anonyme enfonce son pied gauche dans cette nature divine (qui devine) et s’appuie de l’autre pied sur la tête de la fe qui symbolise la vie terrestre dans sa chair humaine. Une petite couronne de gloriole gît par terre sur une petite tête abandonnée. Ce sont nos vanités qui nous valent tant de tourments.
Curieusement, jaillis du sol, des fleurs bleues, ce sont nos rêves plus délicats, c’est notre urne que la «faucheuse» s’apprête à récolter. Sa main gauche serre une poignée blanche et montre la pureté H la sûreté de son geste. Sereine et si tendre sa figure, comme un si fin sourire, contemple m ni travail. Elle enlève le mal et émonde le monde. Peu à peu, à chaque moisson, elle engrange la vraie moisson. L’infinie pensée cosmique garnit de fleurs la pauvre raison humaine
Pourquoi ce chiffre pour la mort en Tarologie ?
LE TREIZE c’est le centre du 12. C’ est aussi le DIX et le TROIS, la manifestation du TROIS, c’est-à-dire de la DETTE. Dans cette «nuit», nous pénétrons en Dieu. Le TREIZE a une réputation contradictoire. Il est transformation de la vie terrestre en vie divine, ce qui est une «mort», mais c’est aussi la phase de notre intégration à Dieu, qui est bénédiction. Le TREIZE, c’est l’accouchement de l’ETRE. On, y laisse généralement ce qu’on appelle sa vie
Pourquoi ce nom ?
Au coeur du Tarot, c’est la lame du TEMPS, c’est-à-dire de l’instant présent qu’on vit et qui n’a pas de nom qu’on puisse déchiffrer. Car il faut, pour une vie toute entière, avoir tous les moments «ensemble rassemblés» pour y lire le nom qui n’était pas créé !