La justice
Qui est cette femme dans la lame de la Justice ?
Nul n’est censé ignorer la loi. Hélas, elle est si peu accessible, Son langage est si ardu. Sa pratique est ruineuse. En fait, il s’agit d’un règlement. Il doit s’en tenir aux faits et non aux intentions et aux causes intérieures qui les déterminent si souvent.
Les vrais motifs des crimes sont souvent masqués pour sauve-garder les principes d’une société qui a choisi ces règles. La Justice ne défend pas la «clarté de l’âme» mais les habitudes, les dogmes d’une classe sociale des modes de pensée plus impor-tants que la délicatesse d’une conscience. La Justice, la vraie, reconnaît le droit à la vie et aux valeurs de l’âme. C’est à chacun de nous tous qu’elle doit veiller à distribuer ces trésors. Devant ces dons de la vie et de la grâce, sachons être «justes», c’est-à-dire distributeurs bénévoles des richesses gratuites héritées du ciel et de la terre. Vénérons ces cadeaux.
Quel chiffre avec la Justice ?
Le HUIT debout ou couché , c’est l’infini qui se réalise. C’est le Dieu de l’espace et du temps. C’est dans l’Instant que le divin total s’accomplit en nous. Le HUIT est le nombre qui règle les tensions et les équilibres en lifté, c’est-à-dire par l’égalité. Les rapports de force se réduisent dans leurs confrontations unes. C’est le grand champ de la manifestation. C’est le nombre symbole du SABLIER. C’est l’entrée dans la vie éternelle avec sa vraie justice qui, passant par le «trou de l’aiguille», inverse l’image de celle des hommes.
Pourquoi ce nom ?
Avec son énorme glaive et sa balance faussée cette justice risque de créer des injustices . Elle a peur de fonctionner. Elle prend avec nous ses outils «intérieurs». Elle renonce à juger avec ses instruments. Elle ne se préoccupe plus du jugement des hommes, ni de la sanction du glaive pénal . Elle pèse l’amour avec l’âme selon une vision divine. A chaque âme selon l’amour qu’elle a reçu. A chaque amour suivant l’âme qui l’a conçu.
Elle enseigne la gratitude et la compassion, mais surtout la «réparation».
Elle apprécie, comme en Egypte, «la plume» de l’âme, c’est-à-dire l’intention et la pureté du coeur. C’est une pesée qui ne pèse point car elle ne «juge point, Elle guérit»! Elle allège et guérit nos lacunes inconscientes, nos lâchetés, nos manigances, nos projections. Elle nous rend la «pureté» et la «lucidité»!