Sexe : à la découverte du plaisir. 10 façons de revoir le masculin et le féminin
Dans le prochain épisode de « Je ne comprends pas les femmes », qui sera diffusé le samedi 20 octobre à 11h sur Radio Radio, nous aborderons le thème de la sexualité, en analysant les différentes facettes. Après avoir lancé une enquête sur nos pages sociales, interrogé notre communauté sur la question du « premier rendez-vous sexuel », la rédaction a également souhaité recueillir l’avis d’un expert.
L’expérience érotico-sexuelle décrite, trop souvent, comme « naturelle », « normale », « juste », où une dimension unique et singulière du rapport sexuel est évidente, est souvent vécue par les partenaires de manière exclusivement mécanique.
Dans une société où l’on peut respirer à plein régime et où la technologie permet à chacun d’entrer en contact direct avec une certaine connaissance, l’expérience érotique-sexuelle reste fortement ancrée dans une vision pleine de stéréotypes et de fausses croyances : un tabou.
Ce concept, enraciné dans notre culture et soutenu par une phylogénie de connaissances qui, nourrie d’expériences religieuses, entrave la conscience et l’expression saine du « vouloir savoir », promeut une philosophie du « faire soi-même », éloignant l’expérience nécessaire d’éducation affective et sexuelle, et donc du libre « savoir faire ».
Considérant que, jusqu’à présent, l’éducation sexuelle et affective est peu présente dans les programmes scolaires et qu’il n’existe toujours pas de réglementation légale en la matière, la promotion de l’éducation sexuelle des adultes peut permettre une nouvelle façon d’envisager la sexualité, en apprenant à gérer ses propres besoins et ses besoins « réels » et importants érotique-sexuels.
Le sexe reste une inconnue, un comportement de l’expérience de vie, qui seulement avec une énorme difficulté peut être libéré du concept le plus commun et confortable de la procréation. Les êtres humains entrent à peine en contact avec une éducation affective et sexuelle claire et fonctionnelle et surtout, avec un effort extrême, ils s’éloignent des convictions ancrées dans l’embarras et l’ignorance. La sexualité et le plaisir sexuel ne peuvent pas rester enfermés dans une bulle de savon, ils sont les éléments de base de la structure fonctionnelle de l’être humain et doivent donc être soutenus et traités de la meilleure manière possible.
Aujourd’hui, la sexualité masculine, qui a toujours été étudiée et documentée davantage du point de vue biologico-médical que du point de vue psychosexuel émotionnel, met en évidence une fragilité de l’intimité masculine qui voit, au premier plan, le concept de la mécanicité du plaisir. Un mécanisme de sexualité qui, inévitablement, alimente les stéréotypes sociaux et voit les hommes perdre le « contact » avec l’expérience corporelle, avec l’expérience émotionnelle, avec la conscience et la reconnaissance du bien-être et de l’eros.
Ici donc, même pour l’homme « qui ne doit jamais demander », le temps est venu de se montrer, de prendre ses distances par rapport aux fausses croyances et d’apprendre à comprendre une nouvelle manière communicative et expressive d’être « masculin ». Eduquer l’homme, c’est-à-dire éduquer à une nouvelle masculinité, ne peut que supprimer l’ignorance, permettre à l’être humain d’apprendre de son expérience et d’améliorer ses connaissances nécessaires pour briser les stéréotypes et fragilités. Fragilité qui, ces dernières années, l’ont accompagné dans des chemins sombres, dysfonctionnels et inconfortables, déprimant de plus en plus la sphère intime-érotique-sexuelle !